Piqué aux créateurs, voici le style shirting poussé à l’extrême avec une robe coupée dans des chemises.
C’est une robe d’été, fraîche, facile et très amusante à faire.
Il faut :
3 longues chemises (60 cm sous les emmanchures = longueur de la jupe)
J’ai acheté les miennes, confectionnée dans la cotonnade de l’été à fines rayures bleu et blanc, sur un marché.
DIY
Enfilez une chemise et marquez l’emplacement de votre taille avec une épingle. Ôtez-la, puis découpez-la horizontalement sur ce repère.
Important : pour compenser l’absence de pinces poitrine, biaisez légèrement les côtés pour que le milieu devant soit plus long que le milieu dos de 2 cm.
Découpez les deux autres chemises horizontalement sous les emmanchures, 2 ou 3 cm au-dessus d’une boutonnière. (Lire la suite…)
Composée d’un petit top caraco et d’un jupon, cette petite robe légère est d’une folle séduction, à la plage ou en soirée.
Il faut :
1,50 m de tissu fin en 140 cm de large
75 cm d’élastique souple en 8 mm de large
DIY
Dessinez le patron du top (taille 38-40).
Dans le tissu, découpez :
2 tops en ajoutant 1 cm de couture tout autour
Des bandes droit fil de 15 cm de haut pour assembler un volant supérieur de 15 x 100 cm et un volant inférieur de 15 x 310 cm
Des bandes droit fil de 36 cm de haut pour former un volant central de 36 x 175 cm
Des bandes de biais de 4 cm de large pour obtenir deux longueurs de 90 cm (Lire la suite…)
Mais que ses robes étaient belles ! Quel que soit leur style (taille fine et jupe bouffante, « tube » Art déco ou fluide monacale) on s’arrête sur les recherches de matières et les embellissements qui relèguent le travail de coupe au second plan. Effets de transparence, applications sur tulle ou mousseline, broderies sur velours, tissus cirés, surpiqûres et fins matelassages, perles et fils d’or qui dessinent des bijoux ou boléros en trompe-l’œil… La virtuosité des « petites mains » force l’admiration. En 1925, la mode compte parmi les arts décoratifs et Jeanne Lanvin présente une série de robes aussi précieuses que des bijoux, couvertes de cristaux.
Ajoutez à cela quelques chapeaux (Jeanne Lanvin était modiste, à l’origine), quelques robes de petite fille (Jeanne Lanvin s’est mise à la couture pour habiller sa fille Marguerite), des robes de mariée splendides, un maillot entièrement perlé et vous sortirez de cette exposition en regrettant que la mode actuelle soit si pauvrette !
JEANNE LANVIN
Palais Galliera, Musée de la mode de la ville de Paris, 10, ave Pierre 1er de Serbie, 75016 Paris
www.palaisgalliera.paris.fr
Jusqu’au 23 août 2015, fermé le lundi