Des modèles très féminins et qui collent à la mode, simples et séduisants : beaucoup de robes et de blouses, quelques vestes et pantalons.
Chaque pochette contient une planche patron et un livret explicatif.
Tous les morceaux du patron sont tracés en 6 tailles (du 34 au 46), chacun dans une couleur particulière et donc facile à repérer. Les valeurs de couture et les ourlets ne sont pas compris ; il faut les ajouter.
Le livret explicatif donne un tableau de mesures, un plan de coupe, puis le déroulé de la fabrication, expliqué pas à pas avec de nombreux croquis techniques.
Et aussi quelques modèles craquants pour petites filles (du 2 au 12 ans) ainsi que des fiches techniques à télécharger.
Le patron-pochette : 15 €, le patron téléchargeable : 7,60 €.
www.republiqueduchiffon.com
Cette exposition est tout d’abord une excellente raison de revisiter (ou de découvrir) un très beau lieu : le Palais de la Porte Dorée, splendeur d’architecture et de décoration Art Déco.
C’est ensuite un merveilleux voyage dans l’histoire récente de la mode par le biais des nombreux couturiers et artisans étrangers qui sont venus exercer leurs talents en France. Ici, chaque tenue est unique, reflétant le style particulier de son créateur, et c’est un foisonnement d’idées, de poésie, de fantaisie ou de rigueur, servies par des savoir-faire exceptionnels. Quel plaisir d’admirer les fins plissés de Mariano Fortuny, les drapés inouïs de Jean Dessès ou les noués savants de Comme des Garçons…
L’histoire commence avec les britanniques, et un manteau de Charles Frédéric Worth, créateur du concept de « la maison de haute couture ». Suivent les nombreux exilés : les russes qui fuient la révolution de 1917 et apportent leur talent de brodeurs, les italiens dont Elsa Schiaparelli qui fait tricoter ses trompe-l’œil par la communauté arménienne, les espagnols qui fuient la guerre civile de 1936… jusqu’au libanais Rabih Kayrouz.
Plus tard arrivent les japonais: Kenzo avec ses couleurs et ses imprimés, suivi par Issey Miyake, puis Yohji Yamamo et Comme des Garçons avec leur look « total noir », choc des années 80.
Enfin, les belges, dont les Six d’Anvers, ouvrent boutique et défilent à Paris. Et l’histoire se termine avec les nombreux créateurs américains qui travaillent aujourd’hui pour de prestigieuses maisons françaises.
Fashion Mix, mode d’ici, créateurs d’ailleurs
Musée de l’Histoire de l’immigration, 293, ave Daumesnil, 75012 Paris
www.histoire-immigration.fr
Jusqu’au 31 mai 2015, fermé le lundi
En poupée mannequin digne de ce nom, Barbie a possédé dès sa conception une merveilleuse garde-robe, très complète et reproduisant fidèlement les tenues top mode du moment.
Détails de coupe, surpiqûres, boutons… rien ne manque et les accessoires ne sont pas en reste. Chapeaux, bijoux, sacs, souliers et même collants complètent chaque vêtement, qu’il s’agisse d’un tailleur, d’une robe habillée ou d’un uniforme. Les poupées exposées, depuis la n° 1 de 1959 à celles d’aujourd’hui, viennent de deux collections privées. Les plus anciennes présentent leurs tenues stupéfiantes de réalisme des années 1960-70. Les plus récentes portent des créations exclusives, conçues pour cette exposition par l’atelier Magia 2000. Un régal pour les modeuses de tout âge !
Un conseil : ce musée est minuscule. Si possible, évitez les mercredis et samedis. En revanche, si vous avez une petite fille de plus de 5 ans, inscrivez-la à l’atelier du mercredi. Elle y confectionnera une robe « de rêve » pour sa poupée.
Barbie Rétro Chic
Musée de la poupée, Impasse Berthaud, 75003 Paris.
Tel : 01 42 72 73 11 et www.museedelapoupéeparis.com
Ouvert du mardi au samedi, de 13 h à 18 h. Jusqu’au 13 septembre 2014.