Cette récente boutique du quartier de la Bastille, claire et lumineuse, est une mine de trouvailles pour toutes celles qui aiment créer vêtements, accessoires ou objets déco avec une sélection de fournitures dans l’air du temps, qui collent aux tendances.


Côté mode, une majorité de cotonnades et viscoses imprimées, japonaises et anglaises, complétées par les tissus Atelier Brunette aux motifs exclusifs conçus pour Anna Ka Bazaar, des patrons, fils à coudre et de la petite mercerie. Pour le tricot et le crochet, de beaux fils, des plus fins aux plus gros, ainsi que des livres de modèles.
Côté DIY, des papiers pour origami et petits cartonnages, colles, stylos, ficelles et étiquettes, carnets, nombreux supports à customiser, kits pour pompons ou macramé, petits métiers à tisser…
Régulièrement, une sélection d’articles « de saison » permettent d’offrir des petits cadeaux « fait main » ou d’imaginer la décoration d’une fête.
A venir : des cours de couture, tricot et crochet. Renseignements et inscriptions sur le site.
www.annakabazaar.com
ANNA KA BAZAAR, 16 rue Keller, 75011 Paris
Tel : 01 84 06 19 24
Fermé le dimanche

Quand design et récup’ donnent une formidable leçon de création : 12 tapis splendides, chacun exécuté avec une technique particulière, et uniquement avec des tissus recyclés sont exposés à l’Institut suédois de Paris.

Les tapis « rag-rug » en lirette (fine bande de tissu) font partie du patrimoine scandinave. Extrapolant ce concept, deux designers suédoises se sont lancé un superbe défi : créer et réaliser à la main 12 tapis, pendant 12 mois, en utilisant 12 techniques d’artisanat différentes. Le tout à partir de textiles donnés (T-shirts ou pulls usagés, chutes de draperies ou lisières de tissu jetées par l’industrie textile). Qu’il soit tressé, crocheté, tissé, appliqué, brodé, tricoté, appliqué…, chacun de ces tapis « unique » est un éloge au design et au processus de création.
Courrez découvrir ces 12 prototypes installés dans un lieu magnifique du Marais (qui a également son histoire) et déguster un glögg ou un chocolat chaud au café suédois.
Institut suédois, 11, rue Payenne, 75003 Paris
www.institutsuédois@si.se
Jusqu’au 10 avril 2016, du mardi au dimanche, de 12 h à 18 h (fermé du 24 décembre au 2 janvier)

Amateurs de travaux d’aiguilles, cet ouvrage qui répertorie des catalogues d’objets anciens de mercerie va vous ravir. Abondamment illustré et très documenté, il se lit en s’arrêtant sur des photos et leurs légendes ou comme un livre d’histoire.
Bilingue français/anglais, c’est également un merveilleux cadeau à offrir à nos amies étrangères.
Ecrit par une passionnée de mercerie qui a relancé la Maison Sajou en 2005, ce livre est tout naturellement destiné aux collectionneurs qui peuvent y admirer ciseaux, nécessaires à couture, dés à coudre, rubans de couturière, étuis d’aiguilles ou planches de boutons qu’ils chinent à longueur d’année. Mais il est également digne d’intérêt sur le plan historique pour toutes celles qui aiment simplement coudre et broder, en nous faisant découvrir les origines de ces petits objets utilitaires, des marques et des manufactures qui les ont fabriqués en faisant souvent appel à différents métiers d’art. La diversité des matériaux et techniques utilisés pour en faire de jolies fournitures est en effet stupéfiante.

Mercerie d’antan par Frédérique Crestin-Billet
190 pages, éd. Massin, 25,90 €
www.sajou.fr
Note pour les fidèles de la Maison Sajou : cet ouvrage est une réédition augmentée du livre « Ouvrages de Dames, mercerie, broderie » paru aux éditions Tana et épuisé depuis des années.

Tissages diaphanes, coutures ultra fines, broderies délicates, noeuds artistiques… autant de techniques ancestrales à découvrir au musée Guimet dans un festival de couleurs vives et fraîches.
Depuis la fin du 14e siècle jusqu’aux années 1900, le confucianisme fut l’idéologie générale en Corée et influença fortement la société. Les femmes n’y jouaient aucun rôle. Cantonnées dans leur maison et leur famille, elles avaient pour tâche d’embellir la vie quotidienne et de célébrer les grands moments de l’existence. Elles se consacrèrent ainsi au domaine textile et développèrent des savoir-faire extraordinaires. Depuis l’élevage des vers à soie jusqu’à la création des pojari (patchworks géométriques entièrement assemblés en coutures rabattues) et costumes brodés, en passant par la teinture et les tissages de gazes, taffetas, satins ou damas, elles ont atteint en toute discrétion un incroyable niveau d’excellence.
Dans le cadre de la Saison France-Corée, le musée Guimet présente trois expositions très différentes, dont l’une est consacrée au textile avec l’artiste contemporaine In-Sook Son.
Issue d’une famille de brodeuses, In-Sook Son a consacré sa vie à l’art de la broderie et nous donne à admirer des vestes d’enfants multicolores, des chaussettes et vestes matelassées, des robes et manteaux de mariés somptueux, des pochettes et bourses raffinées, des pendentifs composés de noeuds savants et breloques variées en pierres semi-précieuses et métal, des pojari montés en tableaux… tous agrémentés de fleurs ou de motifs symboliques brodés.
Intérieur coréen, œuvres de In-Sook Son, Jusqu’au 14 mars 2016
MNAAG, 6 Place d’Iéna, 75116 Paris
01 56 52 53 00 et www.guimet.fr

Pour un petit garçon qui va sur ses 2 ans, j’ai (re)tricoté ce très ancien modèle de La Droguerie paru dans 100 Idées (novembre 1978).
Je l’adore !

J’aime tout autant son grand jacquard figuratif que son col.
Facile à faire, c’est une bande de côtes qui s’incruste dans la découpe carrée du devant. Il tient chaud à la nuque et dégage le cou que les jeunes enfants n’ont pas !
Tricoté avec 2 fils d’alpaga, il est bien chaud et si doux que les enfants le supportent sur la peau.